mardi 8 mars 2016

Miséricorde et vie !




Année de la Miséricorde, Carême de la Miséricorde… Que de beaux mots, que de grands mots !

La miséricorde dans notre vie


Concrètement, pour les mettre en œuvre, le pape François – dans la bulle d’indiction du jubilé Misericordiae Vultus (Le visage de la miséricorde) – récapitule les grands moyens éprouvés par la tradition de l’Église :

Les sept œuvres de miséricorde corporelle :
1. Donner à manger à ceux qui ont faim.
2. Donner à boire à ceux qui ont soif.
3. Vêtir ceux qui sont nus.
4. Loger les pèlerins.
5. Visiter les malades.
6. Visiter les prisonniers.
7. Ensevelir les morts.

Les sept œuvres de miséricorde spirituelle :
1. Conseiller ceux qui doutent.
2. Enseigner ceux qui sont ignorants.
3. Réprimander les pécheurs.
4. Consoler les affligés.
5. Pardonner les offenses.
6. Supporter patiemment les personnes ennuyeuses.
7. Prier Dieu pour les vivants et pour les morts.

Toutes ces œuvres de miséricorde visent à permettre un surcroît de vie, par la valorisation de la relation interpersonnelle, et en particulier dans des circonstances qui entraînent mort sociale, mort physique, ou mort spirituelle.
Vivre la miséricorde c’est donc favoriser tout ce qui est vie, et écarter résolument tout ce qui est mort. Le psaume 1 nous mettait déjà face à ce choix… 

La miséricorde dans notre monde.


Nous pouvons observer que notre société ne sait pas (ou plus ?) ce qu’est la miséricorde. Elle ignore absolument ce qu’est le pardon, elle exige sans cesse la vengeance, refuse l’oubli et veut la transparence absolue qui est le contraire de la vérité qui rend libre…  Il ne semble pas y avoir de paix possible sans « mise à mort ».
Mais nous, chrétiens, nous sommes appelés à être témoins de la miséricorde, à accueillir le blessé de la vie, mais aussi le coupable et le pécheur. Et n’en doutons pas, cela ira parfois (souvent ?) à l’encontre de la pensée dominante :
Que ce soit dans l’accueil des personnes souffrant de handicap, l’accompagnement des mourants jusqu’au terme naturel de leur vie, que ce soit dans le soutien des femmes en détresse, dans l’accueil de ceux qui sont forcés de quitter leur pays, ou même dans la volonté de proposer un chemin de vie au coupable, le chrétien se reconnaît à son souci de se mettre à l’écoute de la parole du Christ, et de sa mise en pratique : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux ».

Chrétiens, nous sommes à la croisée des chemins ! Le monde a besoin de miséricordieux ! « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait ».

1 commentaire:

  1. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer

tout commentaire est bienvenu
qu'il soit constructif et utile, tel est mon seul souhait
merci